09 janvier 2010

Bonne Annee 2010

Apres avoir passe une annee 2009 un petit peu au Japon, en Indonesie, a manger du riz, a HK, au Vietnam, en australie, en camping car, en Nouvelle Zelande, au nord, au sud, a rammasser des pommes, a manger des pommes, a s'occuper des singes, a nettoyer la merde des singes, mais aussi des poules, en Zambie, a construire une ecole, dans 4 continents, a prendre plein de photos, a essayer des les mettre sur ce putain de blog, a travailler dans une ferme, a planter 150 arbres, a prendre 20 fois l'avion, a avoir peur a chaque fois, a observer les animaux, a se bronzer les fesses sur des plages magnifiques, a randonner a pied au pied des glaciers, et a marcher, marcher, marcher... 2010 risque d'etre bien calme mais on n'a pas dit notre dernier mot a Millau

Zambie : Linvingstone - Chingola - Lusaka

Bovu Island – Jungle junction et Nandavu community school :

On a passe 15 jours a bosser pour aider a la construction de l’école communautaire de Nandavu. Brett a crée Jungle Junction, un resort tres simple et sympa sur une île au milieu du Zambèze a 1h de Linvingstone. Avec Evelyn ils ont monte un beau projet et aident la communauté locale a construire l’école communautaire de Nandavu pour les enfants des 6 villages environnant. Notre participation se limitait a la construction de blocs en béton, entièrement fabriqué a la main. Tous les jours avec une équipe venant de l’un des six villages on fabriquait une 60ne de blocs, l’équivalent de 2 sacs de ciment de 50kg. On participait également avec les 2 enseignants à la classe en proposant un cour de sport. De nombreux volontaires et donateurs aident à la réalisation de ce projet initie et gèré par les communautés villageoises.

Le soir après les efforts on se baladait ou on partait à la pêche avec les guide du camp, on a essaye d’attraper un tiger fish, le poisson emblématique du Zambèze mais aucun n’a voulu mordre à notre ligne. On passait la nuit dans notre hutte, une cabane sur pilotis avec simplement 1 toit et une vue magnifique sur la rivière et le Zimbabwe juste en face. La nuit un hippopotame venait se restaurer à quelques mètres de notre cabane, on entendait les éléphants, les babouins et même un lion depuis l’autre rive, …

Apres ces 2 semaines à jungle junction et quelques jours à Livingstone passés a explorer les marchés, à manger du Nshima (sorte de polenta base alimentaire de la population) de zambie et à profiter de la piscine a l’hôtel (parce que c’est ça aussi les vacances), on a pris le bus en direction du nord, pour Chingola dans les régions des mines de cuivre.

Chingola – Chimfunshi

On a passe 2 semaines au milieu des chimpanzés, dans le sanctuaire de faune sauvage de Chimfunshi. Le centre accueille environ 150 chimpanzés qui ont été récupèrés dans des cirques, des zoos, chez des particuliers ou des braconniers. Les grands singes y sont nourris et soignés mais le but n’est pas la réintroduction dans leur milieu naturel. A Chimfunschi aussi on était volontaires. On travaillait avec les équipes de techniciens et on aidait à préparer la nourriture, inspecter les enclos, trier les déchets donnés par un supermarché du coin, nettoyer les cages après le repas et observer les mimiques si humaines de nos cousins les chimpanzés. On préparait également la nourriture pour Billy l’hippopotame adopte par les fondateurs du centre.

Toutes les photos de ce mois en Zambie sont là.

30 mai 2009

Botswana, Safari dans le parc national de Chobe

Au Parc national de Chobe au Botswana on a vu tous les copains du Roi Lion: 
- des hippos au bord de l'eau (un groupe d'Hippos dans l'eau ca s'appelle un Hippo pod)
- des crocos au bord de l'eau, des petits et des gros (4m) ils ont le temps de grossir de 0 a 110 ans.
 - des girafes au bord de l'eau, et comment ca boit une girafe? ( les girafes n'ont que 4 cervicales, comme tous les autres mamiferes)
- des Elephants au bord de l'eau, qui se lavent, qui boivent 65l d'eau, qui se roulent dans la boue et s'aspergent avec du sable
 - des babouins chacma aubord de l'eau qui ont la peau lisse au fesse ( c'est la blague du botswana)
 et puis des impalas, des antilopes, des buffles, des aigles, des lezards geants, des jakals, des zazous et ..... 2 LIONS, on en a rugit de plaisir...
Tout ce beau monde en photo ici

Australie, Sydney, beach culture et rodeo

  
 Voici une petite visite en image de Sydney et de Manly, une petite station balneaire a 30 minutes de ferry. Rien a dire de plus que Sydney c'est une ville tres agreable avec une ambiance tres relax. A 5h les gens sortent des bureaux en basket et tenue de sport et rentre chez eux en footing. Ils vont aussi au boulot en footing et font du footing pendant la pause repas. Ici le style de vie c'est plutot : on travaille pour vivre et pas on vit pour travailler. Manly c'est la beach culture: mini maillot de bain, tablettes de chocolat, surf, cancer de la peau et fish and chips mais en plus chic.
Apres Sydney, Manly et Murvillumbah (voir article precedent) on a pris la route en Rookie pour une petite semaine autour de Brisbane.  Des cowboys de Beaudesert (avec le rodeo annuel), aux plages de la sunshine coast, on a croise toutes sortes d'animaux: wallabies, Koala, oiseaux multicolores et  bavards mais aussi des dindons sauvages affames. Toutes nos photos ici

24 mai 2009

Australie, WOOF chez les Thomas a Murwillumbah

Apres 3 jours de route le long de la cote pacifique entre Sydney et Brisbane a bord d’un gros camping-car de retraite (pas mal stress pour ne pas abîmer l’engin en faisant demi-tour), nous sommes enfin arrives chez la Famille Thomas a Murwillumbah. Un coin sympa dans la foret tropicale au milieu d’un énorme cratère de volcan, pas très loin de l’océan,. La zone est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco et accueille depuis les années 70 des hippies, des bio-zen et des sans-gluten, et même des français…

La famille Thomas est composee des parents, Lyndi et Phil qui se sont installes la dans les années 70 et leurs 6 enfants dont Zac et Alice les 2 plus jeunes. Ils accueillent depuis plusieurs années des Woofers, et Helpers : des gens qui bossent un peu a la ferme contre gîte et couvert. Un moyen sympa et pas cher de passer ses vacances.

C’est vraiment une petite ferme avec quelques vaches, 3 moutons, 40 poules pondeuses, des poules moins pondeuses,  plus destinées a être mangées et d’autres qui on plein de plumes sur les pattes. Il y a aussi des oies, des canards, une dinde et des lapins, des arbres a noix (pecan, macadamia…), des citronniers, des mandariniers, des caramboliers et du bordel un peu partout : des vieilles carcasses de voitures, des pneus, des trucs en fer, en bois ou en plastique, des trucs qui peuvent toujours servir… comme dans une vrai ferme  mais dans 40ha de foret tropicale.

La maison des Thomas construite en bois est immense et plutôt sympa mais assez bordelique aussi. Nous, on dormait dans le TARDIS, il faut avoir vu la série « Doctor WHO ? » sur la BBC pour savoir ce que c’est.

En tant que Helper on aidait donc dans toutes les taches quotidiennes : ramassage des œufs, traite de la vache qui avait du lait, désherbage, fabrication du compost a la merde de poules pondeuses, désherbage, merde de brebis, cuisine, désherbage et traitement de 150 arbres, merde de poules pas pondeuses, désherbage, cuisine et re-cuisine dont un fameux coq au vin (4h de préparation – cuisson mange en 10 minutes). Parce que la vie chez les Thomas c’était aussi partager la vie quotidienne d’une famille australienne et un rythme assez différent du notre : breakfast, morning tea, lunch, afternoon tea, dinner et chocolate !

On a vraiment bien apprécie ces 15 jours, un bonne expérience pour notre futur élevage de poules pondeuses et de très bon moments passes avec cette famille.

Les Thomas, les poules, les vaches et nous en photos ici

L’Ile du Sud 

15 jours, une mini voiture de location (la Toyota Starlet), 3 000 km, nos sous-pulls en polypropylène et c’est parti !!!.

 La péninsule de Banks .

 Première destination de notre itinérance a travers l’île du Sud et un vrai coup de cœur. On a dormi dans une guesthouse a la ferme et comme dit leur plaquette : « Onuku, plus qu’un hotel, une  destination… »

Le village de Akaroa a quelques km est le fief des français de Nouvelle Zelande. Peu de monde se souvient de ses origines européennes mais le village a garde des signes qui ne trompent pas comme « la boucherie du village ». Petite anecdote, si vous voyez des oreilles de porc dans la vitrine, ne jamais en acheter en pensant les manger a l’apero comme on peut le faire chez nous, ici, on nous l’a explique, c’est de la viande pour les chiens ! La honte, les français mangent vraiment n’importe quoi ! Sinon on a essaye des ramasser des moules mais la marée était trop haute, on a essaye de voir des dauphins Hector mais la mer était trop agitée. Malgré tout on s’est régale. Les photos ici

 La Peninsule d’Otago

 On voulait voir de lions de mer et bien on en a vu : des gros, des petits, des endormis et des bien réveilles meme qu’on avait un peur…du coup, on n’était pas a 10 metres d’eux comme le recommandaient les instructions sur la plage mais plutôt a 30m! Mais sur la peninsule d’Otago y a aussi plein d’oiseaux, des spatules, des aigrettes, des albatros, des pingouins et mon oiseau préfère, le Pukeko ! (a ne pas confondre avec le Takahe en voie de disparition et le Kekeno : le phoque en maori). Les photos ici

 Milford Sound et Manapouri

 Le Milford Sound, un des seuls fjords visitable du pays. 3 km de longueur et des falaises qui tombent a pic, beaucoup de monde mais la « croisiere » vaut le coup surtout quand on passe sous la cascade. Pour y aller, une route très sauvages avec des paysages vraiment impressionnants : vallées glacières, glaciers, forets denses, on se croyait sur les traces du seigneur des anneaux. La encore, on a trouve un super hébergement, on a dormi dans une petit chalet avec un petit poêle a bois rien que pour nous ! On a aussi découvert en se promenant dans une foret pleine d’arbres tordus, de fougères et de mousse que les oiseaux de NZ sont bien moins craintifs que les notres. Avec un peu de patience, on pourrait presque les toucher tellement ils sont curieux et  peu peureux. On s’est fait un copain : le robin de Nouvelle Zelande (distance de fuite nulle puisqu’il nous grimpait sur les chaussures). Les photos ici

 Queestown, Wanaka et le Mont Cook

 Queenstown ou la ville des sports extrêmes. Mieux que Millau, en plus du plus haut saut a l’élastique du monde et du parapente au dessus des glaciers, on peut s’adonner a la chute libre, au speed boat dans les torrents et bien d’autres activités qui vont vite et qui font peur. Nous, on a préfère marcher du cote des montagnes. En Nouvelle Zélande, on peut faire de courtes randos et faire croire a ses amis qu’on est monte 4000 mètre d’altitude. Ici, les glaciers sont a peine plus hauts que le niveau de la mer. En tous les cas, de superbes balades ! La Nouvelle Zelande, l'autre pays des grands espaces apres l'aveyron!!! et le Tarr bien sur. Les photos ici.

 

16 avril 2009

Nouvelle Zelande, Ile du Nord: Apples picking a Hastings

« Mangez des Pommes ! » (J.Chirac 1995)

 On a donc ramasse des pommes a Hastings, un bourg rural avec des vergers, des tracteurs, des vignes et la mer pas loin, mais on ne l’a pas vue car ce qu’on a vu c’est surtout des pommes : des vertes et des pas mures, des galas, des royal galas, des braeburn, des pacific rose… et tout ça pour des prunes. 

Comme on avait le temps de réfléchir on a fait des maths, voici quelques petits problèmes :

a)      On portait un panier contenant 20kg de pommes, il faut 25 paniers pour remplir une benne d’1 m 3, combien pèse une benne remplie ?

Réponse : 500kg 

b)     On était paye 30 dollars néo zélandais la benne, en magasin le kg de pommes se vend 2 dollars donc 1000 dollars la benne. Quel pourcentage du prix de la pomme représente notre salaire ?

Réponse : 3% (quand on vous dit paye des prunes)

 c)      Lolo remplissait en moyenne 4 bennes par jour et moi 5. Nous avons travaille 12 jours, combien de tonnes de pommes a-t-on ramasses ?

Réponse : 54 tonnes, soit largement plus que le nombre de pommes qu’on va manger dans toute notre vie.

Mais des pommes, on en a quand même mange en quantité: compote aux pommes, boudin aux pommes, cake aux pommes et noix… Comme dit le proverbe :« Eat an apple every day, and keep the doctor away »

Toutes les photos sont la 

Et en bonus, une super video "dans les pommes.."

Nouvelle Zelande, Ile du Nord : Lac Taupo et Mont Tongariro

Le lac Taupo c’est un lac tellement grand que quand on arrive on dirait la mer… et dedans il y a des truites tellement grosses que si tu en attrapes une elle doit faire 45cm minimum pour la garder…

Pas loin du lac il y a le Mont Tongariro National Park et sa fameuse randonnée qui traverse le cratère, fameuse donc très fréquentee et peut être trop bien aménagée. Comme on était pas sur de notre condition physique on a décide de faire la rando en 2 jours, plutôt cool donc… C’était vraiment magnifique, le cratère, les 3 lacs d’émeraude, les fumées de souffre, la nuit en refuge… On a fait chauffer l’appareil photo et on a pose pour des photos à mettre sur la cheminée, et en attendant d’être encadrée, elle sont toutes la.

Nouvelle Zelande, Ile du Nord : Aukland

Aukland c’est la plus grande ville de Nouvelle Zélande avec un peu plus de 1M d’habitants, des grands immeubles, fast food et magasins franchises au centre et des pavillons plus ou moins grands et plus ou moins beaux autour… une ville nouvelle donc mais dans une magnifique baie. On en a fait le tour assez vite, on était presse de ramasser des pommes. Les quelques photos sont la.

29 mars 2009

Lombock : Kuta et Gili

On a passé 4 jours à Lombock entre Kuta et Gili. Le plus long c’était finalement les 24h en bus local bonde et ferry pour y arriver. On ne savait pas trop ou on arrivait. A Kuta, un tout petit village Sasak, l’ethnie locale, des superbes plages désertes, on était souvent les seuls sur la plage, du poisson grille, des rencontres, des surfers, Kuta c’est un peu le coin des surfers, des ballades en motos et des coups de soleil… tout est la en photo. Apres Kuta lombock direction Gili, l’endroit le plus touristique de Lombock mais qui reste finalement tres calme. On s’est trouve un bungalow dans un mini resort les pieds dans l’eau. Au menu poisson grille et poisson sous l’eau en snorkeling, bronzage et ramassage de coquillage… nos souvenir de vacances la.

Bali : Ubud et Amed

On a juste passe quelques jours à Bali, d’abord à Ubud le centre « bobo » de l’île avec ses boutiques, ses resorts et ses restaurants sans gluten. Ambiance très agréable et des notre arrivée on a vraiment senti que Bali c’est une culture a part et toujours très forte. On avait pas d’argent pour faire du shopping et manger dans les grands restaurants, mais on a goûte ( et on en redemande ) le babi guling. C’est une spécialité locale a base de cochon cuit a la broche… c’est vraiment très bon. Même si on en a déjà vu plein, a toutes les saisons et de toutes les couleurs, les paysages de rizières en terrasse autour d’Ubud sont vraiment magnifiques.

La blague Indonésienne :2 balinais se croisent, le premier dit a l’autre : « qu’est ce t’as, tu fais la gueule ? », « Non j’Ubud » lui repond l’autre.

Apres Ubud, direction Amed, un village de pêcheurs presque au bout du monde. Des plages de sable noir, un bungalow les pieds dans l’eau, le plus beau snorkeling de lolo au dessus de l’épave d’un bateau japonais, des gens qui se baignent a poil dans les canaux d’irrigation, du sel dans des tronc de cocotier…
tout ça en photos la.

Indonesie : L'ascension du Mont Bromo

Attention reveil a 3h, on grimpe dans le 4x4 a 3h30 pour arriver en haut du volcan Penajakan a 4h30 et la… On est tres nombreux à attendre le lever du soleil sur le volcan Bromo. Tout le monde a prépare son appareil, installe le trépied, s’est bien emmitoufle parce qu’il fait pas loin de 0 degrés. On a le droit de manger son bon petit dej « include » fournit par l’hôtel avant de partir. Y a des gars qui vendent des fleurs, des cartes postales et surtout des piles. On a de la chance il fait beau, mais merde il y a un nuage juste sur le volcan. En fait c’est de la fumée de souffre qui s’en dégage, ça ira bien pour les photos. Attention on a mitraille presque toutes les minutes et on vous fait une sélection ici.
6h, on remonte dans le 4x4 direction le pied du volcan Bromo. On est vraiment dans le cratère, la caldeira. En arrivant au parking on se fait « attaquer » par une troupe de cavaliers indonésiens qui poursuivent notre 4x4 avec leur grand poney. Que va-t-il nous arriver ? En fait ils proposent l’ascension du Volcan, a 2 700m, a dos de leur poney. Lolo qui n’est pas sportive pour un sou enfourche sa monture et trotte jusqu’au sommet pendant que je gravis a pied les 2km jusqu’au cratère (en essayant de suivre le rythme du cheval). Le paysage est fantastique, vraiment lunaire. Une épaisse fumée blanche a odeur de souffre se dégage du cratère. Mais merde on a trop mitraille tout a l’heure et on a plus de batterie. Les quelques photos la.

07 mars 2009

Indonesie : kalaweit au pays des Gibbons

L’association Kalaweit
Kalaweit est un centre pour la protection et la réhabilitation des Gibbons de Borneo (Kalimatan en Indonesien). Cette association a été fondée par Chanee il y a 12 ans. Chanee est français, il a 30 ans aujourd’hui et reste le président très actif de l’association. De manière rapide et très résumée, le but de kalaweit, et particulièrement du centre dans lequel nous étions volontaire, est de réhabiliter les gibbons captifs.Les techniciens de kalaweit récupèrent chez les gens les gibbons en captivité. Les propriétaires illégaux de ces gibbons appellent la plupart du temps l’association. La Radio kalaweit a été crée pour sensibiliser les gens et surtout les enfants sur la protection des gibbons et l’environnement en général, c’est par ce biais que les propriétaires de gibbons, ou leurs enfants appellent l’association. Les gibbons récuperes sont ensuite transferes au centre situe sur l’ile d’Hampapak, au cœur de la foret de Borneo. Hampapak est un village Dayak, l’ethnie majoritaire de l’île de Bornéo. La réserve d’Hampapak a été créée en concertation avec la population du village. Tous les techniciens et gardes du centre viennent des villages entourant la reserve. Arrives au centre, les gibbons sont installes en couple dans des volières au milieu de la foret. Apres quelques temps, et souvent suite à la naissance d’un petit gibbon, les couples sont rendus a la liberté dans la réserve entourant l’île.Pour plus d’infos sur l’association Kalaweit voici un lien vers le site internet http://www.kalaweit.org/ et un lien vers le blog de Chanee : http://chaneekalaweit.blogspot.com/

Pour vous résumer notre séjour a kalaweit, voici notre journée type de volontaire:

6h30 : Lever7h : Seb rejoint les techniciens pour préparer la nourriture et donner a manger aux Gibbons. Des bananes, de la papaye, du concombre mais certains gibbons n’aiment pas trop le concombre. Attention les gibbons males sont souvent agressifs et les femelles pas vraiment pudiques. On marchent les pieds dans l’eau en faisant attention aux serpents tssssssssss.Pendant ce temps lolo materne Mito, la petite femelle Gibbon de quelques mois, elle prépare le lait et lui donne le biberon seringue.

8h : Petit dej prépare par la cuisinière Ati, au menu riz et gras

8h30 : on prépare le lait pour Big Bear le petit ours qui est arrive au centre quelques semaines plutôt. Il boit tout très vite, puis vomit

9h : séance de gym pour éliminer les calories du petit dej : abdos, pompes, fessiers. Ajun le fils de la cuisinière nous rejoint

9h30 : on realise notre « plaque souvenir », chaque volontaire grave un plaque pour laisser une empreinte de son passage.

10h : on rejoint les gardes pour une patrouille dans la réserve. C’est le moment qu’on préfère, on part dans la foret et on peut observer les animaux de la jungle : nasique, kalao, Orang Outang, rapaces…toujours pas de serpents en vue, mais parait qu’eux ils nous voient.

11h : on attend le dejeuner, Ajun aussi

12h : le déjeuner arrive, au menu riz et gras

13h : déjeuner des gibbons, comme le matin on prépare la nourriture et on nourrit les animaux dans le camp et a la clinique.

4h : Un gibbon vient d’arriver. On assiste les techniciens qui lui préparent une volière de quarantaine . Pendant ce temps Lia et Amin, le staff médical, font tous les vaccins.

15h : on prend la barque du centre et on fait un tour autour de la réserve. On essaie de pêcher. Au bout de quelques heures, un Lais se pointe au bout de la ligne, il ne fait que 5cm, c’est pas grave on le garde quand meme (voir le dessin de Lolo). On se baigne ( pas trop loin du bateau pour Seb) et on observe les animaux : macaques. gibbons sauvages, rapaces, kalao... et toujours pas de serpents même pas dans l’eau.

16h : on prépare les crêpes avec Ajun. Les 3 premieres cuites dans le wok sont ratees et bien trop grasses, c’est pas grave, Ajun aime bien.

17h : la nuit tombe on allume le groupe électrogène pour l’électricité et du coup la TV. On regarde pasionnement notre serie favorite, a savoir les mesaventures de Lia ( enlevement, maltraitance par la mechante belle-mere..)

17h30 : gym avec Ajun toujours, difficile avec 10 crepes dans le bide !

18h : on observe la tarentule qui squatte a la sortie de la douche

18h30 dîner, au menu riz et gras et crepes au Nuttela (merde, y a de l’huile de palme dans le Nutella, pardon Chanee !)

19h on joue au UNO avec Amin et Lia, Dhanni le manager du centre

21h30 : on éteint le groupe électrogène et on va se coucher. On lit pas trop longtemps avec nos lampes frontales sinon un essain de mouches-guepes envahit notre chambre.

00h : on rebouche le trou que le rat a creuse pour manger les culottes (propres) de Lolo.

Bonne nuit.

Japon suite et fin

On arrive a mieux se connecter aujourd'hui donc on en profite pour terminer nos post sur le japon. Des petites videos, des photos, des illustrations sonores, la serie de la mascotte au japon... 
Il y a aussi des nouveautes dans les articles plus vieux, n'oubliez pas de jeter un coup d'oeil...
Mme Sardine en visite au marche Tsukiji
Les petites comptines japonaises :
et en cadeau bonus la blague du pays que certains connaissent deja:
Un chien aboit au visage de son maitre, celui-ci lui demande "Qu'est ce que tu fais?" 
" Je te jappe au nez " lui repond le chien.....
On sait... c'est nippon, ni mauvais, c'est juste une blague.

Oshima ou l'Ile aux Camelias

Arrivés en bateau de Tokyo par un jour désespérément pluvieux et froid, O-Shima nous a paru bien triste. Une forte odeur indéfinissable nous suivait depuis Tokyo, était-ce vraiment  « Pépé la Pisse », ce vieux papi crado qui nous suivait partout ? Faut croire que non puisque nous avons retrouvé l’odeur jusque dans les placards de notre Minshuku (petit hôtel familial), au supermarché du coin, dans le bus…. La réponse nous fut apportée le lendemain. Grosse effervescence ce dimanche là à Motomashi, le festival des fleurs pouvait enfin commencer, la grisaille avait fait place à un magnifique soleil et surtout à un ciel exceptionnellement clair. Le Mont Fuji et toutes les autres îles étaient à porté de  zoom. Les groupes de danses folkloriques, les musiciens et surtout les porteurs de temples, tout le monde s’était donné rendez-vous, petits et vieux pour le festival des camélias.

C’était donc ça !!! L’odeur !!! Celle des camélias ??? En fait non, les camélias  ça sent bon. Et l’odeur planait toujours au milieu de ces hommes en sueur qui ne s’étaient certainement pas parfumés. Et pourtant, qu’est-ce ça sentait fort…

Après les démonstrations, nous les avons suivi dans un petit troquet, elle était la, plus forte que jamais ! Ce que nous ne savions pas encore en entrant, c’est que l’odeur se mangeait et que nous allions y avoir droit sous la forme d’un poisson séché : le Kazuka (prononcer Katsaka).  On n’avait jamais mangé de merde, mais là,  on a bien cru que ça en était et à 16 dollars le poisson, on s’est dit que ça faisait cher le morceau de merde. En fait c’était très bon, bon mais très fort. 

O-Shima c’est un peu ça mais c’est surtout des gens exceptionnellement gentils qui nous raccompagnent au bus et nous offrent des patates douces toutes chaudes en agitant un mouchoir d’adieu, des gens festifs toujours prêts a vous faire découvrir leur culture et leur gastronomie, des gens qu’on est pas prêt d’oublier.  Et aussi  un volcan, des sashimi, les meilleurs de tout le Japon, une vue sur le Mont Fuji enneigé, un coucher de soleil sur la mer, un onsen d’où on peut voir le coucher de soleil et la mer et le mont Fuji enneigé. Rien que tout ça !

Mont Fuji

On est arrive et il etait la, brillant dans cette seule journee de soleil et de ciel bleu de toute la semaine. Le soir meme il avait disparu dans les nuages... On l'a retrouve quelques jours apres sur l'ile d'Oshima. Toutes les photos sont la