09 janvier 2010
Bonne Annee 2010
Zambie : Linvingstone - Chingola - Lusaka
On a passe 15 jours a bosser pour aider a la construction de l’école communautaire de Nandavu. Brett a crée Jungle Junction, un resort tres simple et sympa sur une île au milieu du Zambèze a 1h de Linvingstone. Avec Evelyn ils ont monte un beau projet et aident la communauté locale a construire l’école communautaire de Nandavu pour les enfants des 6 villages environnant. Notre participation se limitait a la construction de blocs en béton, entièrement fabriqué a la main. Tous les jours avec une équipe venant de l’un des six villages on fabriquait une 60ne de blocs, l’équivalent de 2 sacs de ciment de 50kg. On participait également avec les 2 enseignants à la classe en proposant un cour de sport. De nombreux volontaires et donateurs aident à la réalisation de ce projet initie et gèré par les communautés villageoises.
Le soir après les efforts on se baladait ou on partait à la pêche avec les guide du camp, on a essaye d’attraper un tiger fish, le poisson emblématique du Zambèze mais aucun n’a voulu mordre à notre ligne. On passait la nuit dans notre hutte, une cabane sur pilotis avec simplement 1 toit et une vue magnifique sur la rivière et le Zimbabwe juste en face. La nuit un hippopotame venait se restaurer à quelques mètres de notre cabane, on entendait les éléphants, les babouins et même un lion depuis l’autre rive, …
Apres ces 2 semaines à jungle junction et quelques jours à Livingstone passés a explorer les marchés, à manger du Nshima (sorte de polenta base alimentaire de la population) de zambie et à profiter de la piscine a l’hôtel (parce que c’est ça aussi les vacances), on a pris le bus en direction du nord, pour Chingola dans les régions des mines de cuivre.
Chingola – Chimfunshi
On a passe 2 semaines au milieu des chimpanzés, dans le sanctuaire de faune sauvage de Chimfunshi. Le centre accueille environ 150 chimpanzés qui ont été récupèrés dans des cirques, des zoos, chez des particuliers ou des braconniers. Les grands singes y sont nourris et soignés mais le but n’est pas la réintroduction dans leur milieu naturel. A Chimfunschi aussi on était volontaires. On travaillait avec les équipes de techniciens et on aidait à préparer la nourriture, inspecter les enclos, trier les déchets donnés par un supermarché du coin, nettoyer les cages après le repas et observer les mimiques si humaines de nos cousins les chimpanzés. On préparait également la nourriture pour Billy l’hippopotame adopte par les fondateurs du centre.
Toutes les photos de ce mois en Zambie sont là.
19 septembre 2009
30 mai 2009
Botswana, Safari dans le parc national de Chobe
Australie, Sydney, beach culture et rodeo
24 mai 2009
Australie, WOOF chez les Thomas a Murwillumbah
Apres 3 jours de route le long de la cote pacifique entre Sydney et Brisbane a bord d’un gros camping-car de retraite (pas mal stress pour ne pas abîmer l’engin en faisant demi-tour), nous sommes enfin arrives chez la Famille Thomas a Murwillumbah. Un coin sympa dans la foret tropicale au milieu d’un énorme cratère de volcan, pas très loin de l’océan,. La zone est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco et accueille depuis les années 70 des hippies, des bio-zen et des sans-gluten, et même des français…
La famille Thomas est composee des parents, Lyndi et Phil qui se sont installes la dans les années 70 et leurs 6 enfants dont Zac et Alice les 2 plus jeunes. Ils accueillent depuis plusieurs années des Woofers, et Helpers : des gens qui bossent un peu a la ferme contre gîte et couvert. Un moyen sympa et pas cher de passer ses vacances.
C’est vraiment une petite ferme avec quelques vaches, 3 moutons, 40 poules pondeuses, des poules moins pondeuses, plus destinées a être mangées et d’autres qui on plein de plumes sur les pattes. Il y a aussi des oies, des canards, une dinde et des lapins, des arbres a noix (pecan, macadamia…), des citronniers, des mandariniers, des caramboliers et du bordel un peu partout : des vieilles carcasses de voitures, des pneus, des trucs en fer, en bois ou en plastique, des trucs qui peuvent toujours servir… comme dans une vrai ferme mais dans 40ha de foret tropicale.
La maison des Thomas construite en bois est immense et plutôt sympa mais assez bordelique aussi. Nous, on dormait dans le TARDIS, il faut avoir vu la série « Doctor WHO ? » sur la BBC pour savoir ce que c’est.
En tant que Helper on aidait donc dans toutes les taches quotidiennes : ramassage des œufs, traite de la vache qui avait du lait, désherbage, fabrication du compost a la merde de poules pondeuses, désherbage, merde de brebis, cuisine, désherbage et traitement de 150 arbres, merde de poules pas pondeuses, désherbage, cuisine et re-cuisine dont un fameux coq au vin (4h de préparation – cuisson mange en 10 minutes). Parce que la vie chez les Thomas c’était aussi partager la vie quotidienne d’une famille australienne et un rythme assez différent du notre : breakfast, morning tea, lunch, afternoon tea, dinner et chocolate !
On a vraiment bien apprécie ces 15 jours, un bonne expérience pour notre futur élevage de poules pondeuses et de très bon moments passes avec cette famille.
Les Thomas, les poules, les vaches et nous en photos ici
L’Ile du Sud
15 jours, une mini voiture de location (la Toyota Starlet), 3 000 km, nos sous-pulls en polypropylène et c’est parti !!!.
Le village de Akaroa a quelques km est le fief des français de Nouvelle Zelande. Peu de monde se souvient de ses origines européennes mais le village a garde des signes qui ne trompent pas comme « la boucherie du village ». Petite anecdote, si vous voyez des oreilles de porc dans la vitrine, ne jamais en acheter en pensant les manger a l’apero comme on peut le faire chez nous, ici, on nous l’a explique, c’est de la viande pour les chiens ! La honte, les français mangent vraiment n’importe quoi ! Sinon on a essaye des ramasser des moules mais la marée était trop haute, on a essaye de voir des dauphins Hector mais la mer était trop agitée. Malgré tout on s’est régale. Les photos ici
16 avril 2009
Nouvelle Zelande, Ile du Nord: Apples picking a Hastings
« Mangez des Pommes ! » (J.Chirac 1995)
Comme on avait le temps de réfléchir on a fait des maths, voici quelques petits problèmes :
a) On portait un panier contenant 20kg de pommes, il faut 25 paniers pour remplir une benne d’1 m 3, combien pèse une benne remplie ?
Réponse : 500kg
b) On était paye 30 dollars néo zélandais la benne, en magasin le kg de pommes se vend 2 dollars donc 1000 dollars la benne. Quel pourcentage du prix de la pomme représente notre salaire ?
Réponse : 3% (quand on vous dit paye des prunes)
Réponse : 54 tonnes, soit largement plus que le nombre de pommes qu’on va manger dans toute notre vie.
Mais des pommes, on en a quand même mange en quantité: compote aux pommes, boudin aux pommes, cake aux pommes et noix… Comme dit le proverbe :« Eat an apple every day, and keep the doctor away »
Toutes les photos sont la
Et en bonus, une super video "dans les pommes.."
Nouvelle Zelande, Ile du Nord : Lac Taupo et Mont Tongariro
Le lac Taupo c’est un lac tellement grand que quand on arrive on dirait la mer… et dedans il y a des truites tellement grosses que si tu en attrapes une elle doit faire 45cm minimum pour la garder…
Pas loin du lac il y a le Mont Tongariro National Park et sa fameuse randonnée qui traverse le cratère, fameuse donc très fréquentee et peut être trop bien aménagée. Comme on était pas sur de notre condition physique on a décide de faire la rando en 2 jours, plutôt cool donc… C’était vraiment magnifique, le cratère, les 3 lacs d’émeraude, les fumées de souffre, la nuit en refuge… On a fait chauffer l’appareil photo et on a pose pour des photos à mettre sur la cheminée, et en attendant d’être encadrée, elle sont toutes la.
Nouvelle Zelande, Ile du Nord : Aukland
Aukland c’est la plus grande ville de Nouvelle Zélande avec un peu plus de 1M d’habitants, des grands immeubles, fast food et magasins franchises au centre et des pavillons plus ou moins grands et plus ou moins beaux autour… une ville nouvelle donc mais dans une magnifique baie. On en a fait le tour assez vite, on était presse de ramasser des pommes. Les quelques photos sont la.
29 mars 2009
Lombock : Kuta et Gili
Bali : Ubud et Amed
La blague Indonésienne :2 balinais se croisent, le premier dit a l’autre : « qu’est ce t’as, tu fais la gueule ? », « Non j’Ubud » lui repond l’autre.
Indonesie : L'ascension du Mont Bromo
07 mars 2009
Indonesie : kalaweit au pays des Gibbons
Pour vous résumer notre séjour a kalaweit, voici notre journée type de volontaire:
6h30 : Lever7h : Seb rejoint les techniciens pour préparer la nourriture et donner a manger aux Gibbons. Des bananes, de la papaye, du concombre mais certains gibbons n’aiment pas trop le concombre. Attention les gibbons males sont souvent agressifs et les femelles pas vraiment pudiques. On marchent les pieds dans l’eau en faisant attention aux serpents tssssssssss.Pendant ce temps lolo materne Mito, la petite femelle Gibbon de quelques mois, elle prépare le lait et lui donne le biberon seringue.
8h : Petit dej prépare par la cuisinière Ati, au menu riz et gras
8h30 : on prépare le lait pour Big Bear le petit ours qui est arrive au centre quelques semaines plutôt. Il boit tout très vite, puis vomit
9h : séance de gym pour éliminer les calories du petit dej : abdos, pompes, fessiers. Ajun le fils de la cuisinière nous rejoint
9h30 : on realise notre « plaque souvenir », chaque volontaire grave un plaque pour laisser une empreinte de son passage.
10h : on rejoint les gardes pour une patrouille dans la réserve. C’est le moment qu’on préfère, on part dans la foret et on peut observer les animaux de la jungle : nasique, kalao, Orang Outang, rapaces…toujours pas de serpents en vue, mais parait qu’eux ils nous voient.
11h : on attend le dejeuner, Ajun aussi
12h : le déjeuner arrive, au menu riz et gras
13h : déjeuner des gibbons, comme le matin on prépare la nourriture et on nourrit les animaux dans le camp et a la clinique.
4h : Un gibbon vient d’arriver. On assiste les techniciens qui lui préparent une volière de quarantaine . Pendant ce temps Lia et Amin, le staff médical, font tous les vaccins.
15h : on prend la barque du centre et on fait un tour autour de la réserve. On essaie de pêcher. Au bout de quelques heures, un Lais se pointe au bout de la ligne, il ne fait que 5cm, c’est pas grave on le garde quand meme (voir le dessin de Lolo). On se baigne ( pas trop loin du bateau pour Seb) et on observe les animaux : macaques. gibbons sauvages, rapaces, kalao... et toujours pas de serpents même pas dans l’eau.
16h : on prépare les crêpes avec Ajun. Les 3 premieres cuites dans le wok sont ratees et bien trop grasses, c’est pas grave, Ajun aime bien.
17h : la nuit tombe on allume le groupe électrogène pour l’électricité et du coup la TV. On regarde pasionnement notre serie favorite, a savoir les mesaventures de Lia ( enlevement, maltraitance par la mechante belle-mere..)
17h30 : gym avec Ajun toujours, difficile avec 10 crepes dans le bide !
18h : on observe la tarentule qui squatte a la sortie de la douche
18h30 dîner, au menu riz et gras et crepes au Nuttela (merde, y a de l’huile de palme dans le Nutella, pardon Chanee !)
19h on joue au UNO avec Amin et Lia, Dhanni le manager du centre
21h30 : on éteint le groupe électrogène et on va se coucher. On lit pas trop longtemps avec nos lampes frontales sinon un essain de mouches-guepes envahit notre chambre.
00h : on rebouche le trou que le rat a creuse pour manger les culottes (propres) de Lolo.
Bonne nuit.
Japon suite et fin
Oshima ou l'Ile aux Camelias
Arrivés en bateau de Tokyo par un jour désespérément pluvieux et froid, O-Shima nous a paru bien triste. Une forte odeur indéfinissable nous suivait depuis Tokyo, était-ce vraiment « Pépé la Pisse », ce vieux papi crado qui nous suivait partout ? Faut croire que non puisque nous avons retrouvé l’odeur jusque dans les placards de notre Minshuku (petit hôtel familial), au supermarché du coin, dans le bus…. La réponse nous fut apportée le lendemain. Grosse effervescence ce dimanche là à Motomashi, le festival des fleurs pouvait enfin commencer, la grisaille avait fait place à un magnifique soleil et surtout à un ciel exceptionnellement clair. Le Mont Fuji et toutes les autres îles étaient à porté de zoom. Les groupes de danses folkloriques, les musiciens et surtout les porteurs de temples, tout le monde s’était donné rendez-vous, petits et vieux pour le festival des camélias.
C’était donc ça !!! L’odeur !!! Celle des camélias ??? En fait non, les camélias ça sent bon. Et l’odeur planait toujours au milieu de ces hommes en sueur qui ne s’étaient certainement pas parfumés. Et pourtant, qu’est-ce ça sentait fort…
Après les démonstrations, nous les avons suivi dans un petit troquet, elle était la, plus forte que jamais ! Ce que nous ne savions pas encore en entrant, c’est que l’odeur se mangeait et que nous allions y avoir droit sous la forme d’un poisson séché : le Kazuka (prononcer Katsaka). On n’avait jamais mangé de merde, mais là, on a bien cru que ça en était et à 16 dollars le poisson, on s’est dit que ça faisait cher le morceau de merde. En fait c’était très bon, bon mais très fort.
O-Shima c’est un peu ça mais c’est surtout des gens exceptionnellement gentils qui nous raccompagnent au bus et nous offrent des patates douces toutes chaudes en agitant un mouchoir d’adieu, des gens festifs toujours prêts a vous faire découvrir leur culture et leur gastronomie, des gens qu’on est pas prêt d’oublier. Et aussi un volcan, des sashimi, les meilleurs de tout le Japon, une vue sur le Mont Fuji enneigé, un coucher de soleil sur la mer, un onsen d’où on peut voir le coucher de soleil et la mer et le mont Fuji enneigé. Rien que tout ça !